En 1997, un événement dramatique a bouleversé la vie du réalisateur Guillermo del Toro : son père, Federico del Toro, a été kidnappé au Mexique. Ce crime, qui aurait pu avoir des conséquences tragiques, a été résolu grâce à l’aide d’un ami influent, James Cameron. Le célèbre réalisateur de Titanic a avancé l’argent nécessaire pour payer la rançon et assurer la libération du père du cinéaste mexicain. Cette histoire méconnue a marqué un tournant décisif dans la vie de Del Toro, le poussant à quitter définitivement son pays natal.
Un enlèvement qui a bouleversé Guillermo del Toro
À la fin des années 90, les enlèvements contre rançon étaient de plus en plus fréquents au Mexique. Les familles riches, les entrepreneurs et même certaines personnalités publiques étaient des cibles privilégiées des criminels.
En 1997, alors que Guillermo del Toro connaît un certain succès dans l’industrie du cinéma, son père Federico del Toro est enlevé dans sa ville natale de Guadalajara. Rapidement, des ravisseurs entrent en contact avec le réalisateur et lui exigent une somme d’argent astronomique en échange de la libération de son père.
Guillermo del Toro, bien que reconnu à Hollywood, n’a pas les fonds nécessaires pour payer cette rançon. Pris au piège, impuissant face à la situation, il se tourne vers ses amis et collègues du cinéma pour chercher une solution.
L’intervention héroïque de James Cameron
Parmi ses amis les plus proches figure James Cameron, réalisateur visionnaire de films comme Terminator et Aliens. En 1997, Cameron est à l’apogée de sa carrière avec le succès phénoménal de Titanic. Lorsqu’il apprend la situation désespérée de Guillermo del Toro, il n’hésite pas une seconde : il avance l’argent nécessaire pour payer la rançon et assurer la libération du père du cinéaste mexicain.
Ce geste n’est pas simplement une aide financière, mais un acte de solidarité et d’amitié profonde. Cameron est bien conscient des dangers et de l’urgence de la situation. Grâce à son intervention, Federico del Toro est libéré sain et sauf après des jours d’incertitude et de peur.
Un tournant dans la vie de Guillermo del Toro
Après cet événement traumatisant, Guillermo del Toro prend une décision radicale : quitter définitivement le Mexique. Il estime que ni lui ni sa famille ne sont en sécurité dans son pays natal et choisit de s’installer aux États-Unis. Cet exil forcé marque une rupture avec ses racines, mais lui permet de poursuivre sa carrière à Hollywood sans craindre pour sa sécurité.
Dans plusieurs interviews, Del Toro a exprimé sa profonde gratitude envers James Cameron, reconnaissant que sans lui, il aurait peut-être perdu son père. Ce geste de générosité a renforcé leur amitié et leur respect mutuel, et reste un exemple marquant de solidarité entre cinéastes.
Une réalité inquiétante au Mexique
L’enlèvement de Federico del Toro n’est malheureusement pas un cas isolé. À cette époque, de nombreux Mexicains, qu’ils soient riches ou non, étaient victimes de kidnappings contre rançon. Le gouvernement peinait à lutter efficacement contre ce fléau, et plusieurs familles ont dû payer des sommes astronomiques pour revoir leurs proches en vie.
Pour Guillermo del Toro, cet événement a été un point de non-retour. Il a fait le choix de l’exil non seulement pour lui, mais aussi pour protéger ses proches. Malgré cela, il reste attaché à ses origines et continue de mettre en avant la culture mexicaine dans ses films, en rendant hommage à son pays à travers ses œuvres.
Une amitié indéfectible entre deux géants du cinéma
L’histoire de l’enlèvement de Federico del Toro et de l’intervention de James Cameron est un témoignage fort de l’amitié entre ces deux réalisateurs. Ce n’est pas simplement un échange d’argent, mais un véritable acte de fraternité et de soutien, qui a permis à Guillermo del Toro de retrouver son père et de reconstruire sa vie ailleurs.
Aujourd’hui encore, les deux hommes partagent un profond respect mutuel. James Cameron a prouvé qu’il n’était pas seulement un grand cinéaste, mais aussi un homme généreux prêt à aider ses amis dans les moments les plus difficiles.