L’expression « aller au 7e ciel » est une métaphore qui évoque un état d’extase et de plaisir intense, notamment dans un contexte amoureux et sexuel. Elle est couramment utilisée pour désigner l’orgasme ou un moment de bonheur absolu lors d’une relation intime. Mais d’où vient cette expression ? Pourquoi parle-t-on du « 7e ciel » et pas d’un autre chiffre ? Explorons en profondeur cette expression fascinante.
Origine et signification de l’expression
L’expression « aller au 7e ciel » trouve ses racines dans des conceptions religieuses et philosophiques anciennes. Dans plusieurs traditions, le ciel est divisé en plusieurs niveaux, symbolisant des degrés d’élévation spirituelle ou de bonheur.
- Dans la tradition judaïque et chrétienne, notamment dans la Kabbale et certains écrits mystiques, il est question de plusieurs cieux superposés. Le 7e ciel serait le plus élevé, celui de la pureté absolue et de la proximité divine.
- Dans l’Islam, on parle également de sept cieux, le dernier étant le plus proche du trône de Dieu.
- Dans la philosophie grecque antique, Platon évoque des sphères célestes où résident les âmes et les dieux, une vision reprise plus tard par les astronomes médiévaux.
Cette idée d’un dernier niveau céleste, représentant l’apogée du bonheur et de l’extase, a progressivement évolué pour devenir une expression populaire, associée au plaisir et à l’orgasme.
Pourquoi le chiffre 7 ?
Le chiffre 7 a toujours eu une signification symbolique forte dans de nombreuses cultures :
- Il est sacré dans plusieurs traditions religieuses (7 jours de la création, 7 péchés capitaux, 7 chakras en spiritualité hindoue, etc.).
- Il représente la perfection et la complétude.
- Il est mystique et souvent lié à la connaissance cachée et à l’élévation spirituelle.
Cette association du 7 avec la plénitude et l’extase explique pourquoi l’expression évoque un plaisir ultime, notamment dans un contexte sexuel.
Utilisation de l’expression dans un contexte érotique
Dans le langage courant, « aller au 7e ciel » signifie atteindre l’orgasme, un moment où le plaisir atteint son intensité maximale. On retrouve cette expression :
- Dans la littérature érotique, pour décrire un moment de passion intense.
- Dans les conversations quotidiennes, pour parler d’un rapport sexuel particulièrement satisfaisant.
- Dans les médias et la culture populaire, que ce soit dans des films, des chansons ou des publicités qui jouent sur cette notion d’extase.
Les effets physiques et psychologiques du 7e ciel
L’orgasme, souvent associé à cette expression, est un phénomène physiologique et émotionnel puissant :
- Sur le plan physique, il provoque la libération d’endorphines, de dopamine et d’ocytocine, des hormones du plaisir et du bien-être.
- Sur le plan psychologique, il est souvent décrit comme une sensation de détente profonde, de satisfaction et même d’euphorie.
- Sur le plan relationnel, il renforce les liens affectifs et la complicité entre les partenaires.
Variantes et expressions similaires
Dans d’autres langues et cultures, des expressions comparables existent :
- En anglais : « to be in seventh heaven »
- En espagnol : « estar en el séptimo cielo »
- En italien : « essere al settimo cielo »
Ces expressions sont utilisées dans le même sens, pour désigner un état de bonheur extrême, qu’il soit d’ordre sexuel ou non.
L’influence de cette expression dans la culture populaire
L’idée du « 7e ciel » a inspiré de nombreuses œuvres :
- Musique : plusieurs chansons utilisent cette image pour parler d’amour et de passion.
- Cinéma : des films romantiques et érotiques jouent souvent avec cette métaphore.
- Publicité : certains produits (parfums, chocolats, etc.) l’emploient pour évoquer un plaisir intense.
Conclusion
L’expression « aller au 7e ciel » est bien plus qu’une simple métaphore du plaisir sexuel. Elle s’ancre dans des traditions anciennes et un imaginaire collectif puissant, où le chiffre 7 représente l’élévation et la perfection. Son usage dans le langage courant témoigne de l’importance du plaisir dans la vie humaine, qu’il soit physique, émotionnel ou spirituel.